CHAPITRE IV : Etude psychologique du personnage féminin

L’étude psychologique renvoie simplement à l’état et à la nature du mental, du moral et de la personnalité du personnage féminin dans la littérature sénégalaise. Il s’agit  de déceler à partir d’un certain nombre de traits fondamentaux, des types de comportement de la femme. Nous avons retenu parmi ces types de femme : la femme autoritaire, la femme partagée entre faiblesse et autorité.

             I.            Un personnage autoritaire

                            a.  Johanna Simentho

Sous le terme d’autorité nous plaçons un ensemble d’éléments comme la force, la puissance, l’esprit de lutte et de combat contre toutes formes d’injustice : des traits de caractères qui, sans doute, font la personnalité de Johanna Simentho ; c’est une femme dont la puissance et la force relèveraient du surnaturel. Ismaïla parlant à Fadel dans Les Tambours de la mémoire n’hésitent pas à la comparer à Dieu :

« Naturellement je n’ai pu résister à la tentation de remplacer Johanna par « dieu ». » (Les T M, p.12)

Hyperbole certes, mais qui traduit l’ampleur de sa puissance hors du commun. Cette présentation du personnage aux traits forts au point de l’assimiler à l’immuable puissance de Dieu augmente davantage dans l’autorité du personnage ainsi renforcé jusqu’à son comble. Le narrateur parle de « cette houle puissante » (Les T M, p. 72), dont la force et le caractère psychologique ont, peut-être, été renforcés à dessein pour les besoins de la narration. Cette puissance de Johanna est alors constante et récurrente dans la narration. Le narrateur dit à ce sujet :

« Aucune image comme de Johanna, elle a quelque chose à voir avec Dieu, cette femme » ( Les T M, p. 74)

Cette autorité, elle la tire aussi de son courage et son refus de se soumettre à l’envahisseur. Le narrateur parle de « (…) l’intrépide résistante que fut Johanna Simentho (…) ».(Les T M, p. 42)

Elle portera la lutte contre l’envahisseur pour libérer son pays et le mener à l’indépendance totale. Elle va donc s’imposer à toute sa génération pour avoir eu l’idée de combattre et de faire vaciller la colonisation. Elle est à la fois le porte-drapeau et la voix de ses compagnons du village opprimés et dépouillés de leurs biens. Ce qui lui vaut l’admiration et l’adhésion de tous les villages venus se placer sous son autorité. Le narrateur dit :

« Il en fut ainsi, on vient de partout des villages comme des lointains pays, des hommes et des femmes de tous âges, de toutes conditions et de toutes religions  se placèrent sous l’autorité de la reine Johanna » (Les T M, p. 55)

Ce qui est exceptionnel et extraordinaire chez le personnage, c’est que, à priori, tout devrait le soumettre et le confiner dans des rôles de second plan. Elle exerce durant son adolescence le métier de domestique et vit dans des conditions humiliantes. Tout semble réuni, dès lors, pour qu’elle vive sous l’autorité et les influences des autres ; mais c’est sans compter avec sa force psychologique et son abnégation à persévérer, malgré tout, sa dignité et sa liberté et celles de son peuple. Car Johanna, dit le narrateur, apparaît comme :

« (…) Une jeune fille qui, surgie de la nuit de leur oppression, les exhortait à refuser la domination étrangère et leur insufflait le courage de prendre en main leur destin (…), où donc cette jeune fille presque une enfant, que ses conditions, son âge et son sexe prédisposaient à la soumission, avait-elle bien pu trouver la force de se dresser contre l’envahisseur ? » (Les T M, p. 57)

Son autorité, elle la tire aussi du mythe parce que sans cesse, dans les Tambours de la mémoire, le narrateur rappelle le caractère surnaturel de la personnalité du personnage. Khoulé explique à Deguène :

« J’ai toujours senti que cette jeune fille n’était pas une personne ordinaire, comme toi et moi (…) » (Les T M, pp. 105-106)

Cette puissance mythique fait peut-être la particularité de ce personnage féminin. En effet, sans cette puissance mythique, serait-elle capable de placer tant de personnages sous son autorité et de lutter contre l’envahisseur ? Nous avons relevé une contradiction qui explique cela, c’est l’écart entre sa faiblesse physique due à son infirmité et la force que pourtant on lui attribue dans la fiction ; Paradoxe qui certainement s’explique par  l’apport d’une force supérieure et mystique, le narrateur lui pense :

« (…) en dépit de son infirmité Johanna était d’une force telle qu’elle pouvait terrasser n’importe qui, homme ou femme » (Les T M, p. 135)

Une force qui s’est répercutée sur son psychologique pour la rendre péremptoire et inamovible sur ses décisions : « Quand elle a pris une décision rien ne pouvait lui faire changer d’avis.» (Les T M, p. 137)

Ce qui renforce davantage le bon état psychologique de Johanna, c’est d’avoir réussi à vaincre le personnage le plus craint de Wissombo, Niakoly. Dans le récit épique on aurait parlé de l’anéantissement de l’antihéros malfaiteur vaincu et de la délivrance de la population terrorisée. Seulement cette fois-ci, ce qui est exceptionnel c’est que c’est une femme, infirme de surcroît, qui terrasse l’homme le plus puissant de la contrée. Ce qui est pour elle une victoire psychologique sur elle-même pour avoir surmonté peur et faiblesse afin de vaincre le redoutable Niakoly. Voilà comment le narrateur nous rend compte du combat qui ressemble beaucoup à celui de David et Goliath :

« Johanna desserre son étreinte et au lieu de s’en aller surplombe un instant la masse inerte. Niakoly respire faiblement. Comme dans la légende des temps lointains le vaillant chasseur vient de terrasser ce monstre malfaisant. Mais cette fois-ci le vaillant chasseur qui apporte la tranquillité et la joie de vivre est une jeune fille. Johanna sans vanité aucune, donne l’impression presque d’avoir accompli à contre cœur un devoir naturel. » (Les T M, p. 169)

De plus, elle a le don du verbe et du prêche. Grande propagandiste, elle sait haranguer les foules et les tenir en haleine pour les joindre à sa cause. C’est que la puissance du verbe, la force des mots sont des signes d’autorité qui lui permettent de dominer son assistance. C’est pourquoi lors d’une de ses séances de propagande, le narrateur dit :

« Johanna se roulait par terre et prophétisait abondance et liberté, justice et fraternité, exigeait la suppression des impôts, interdisait la culture de l’arachide et du riz importé » (Les T M, p. 140)

Johanna Simentho est donc un personnage mythique et autoritaire. C’est sa force psychologique qui lui a, sans doute, permis de vaincre toutes embûches qui se sont dressées sur son chemin. Elle est une femme extraordinaire dont le charisme a fini de faire triompher les faibles, même au prix de sa vie.

                b.   La Grande Royale

A l’opposé de Johanna Simentho, le personnage de la Grande Royale dans l’Aventure ambiguë, tire son autorité de la consanguinité liée à la lignée de son père qui a toujours assumé la chefferie traditionnelle dans le pays des Diallobés. Elle est la sœur du chef, ce qui lui vaut même dans son statut de femme le respect de tous les Diallobés y compris de leur chef. Cette autorité et cette force de caractère, Cheikh Hamidou Kâne les souligne déjà dans son portrait physique ; car dit-il :

« (…) Un grand visage altier, une tête de femme qu’emmitouflait une légère voilette de gaz blanche. » (L’A A, p.30)

Elle n’hésite pas à transgresser les règles de la société traditionnelle, très conservatrice, où la femme est souvent réduite à appliquer les décisions des hommes, pour imposer son autorité ou trancher une question que même ceux-ci hésiteraient à aborder, celle d’envoyer les jeunes Diallobés à l’école nouvelle ; question sans doute cruciale que l’ouverture vers l’Occident d’une société hermétique qui a toujours vécu dans le repli, dans l’enchevêtrement des traditions, mais question que son autorité lui a permis de trancher. C’est peut-être pourquoi, Cheikh Hamidou Kâne rappelle :

« Le souvenir de sa grande silhouette  n’en continuait pas de maintenir dans l’obéissance les tribus du Nord respectées pour leur morgue hautaine. Là où il (son frère, le chef des Diallobés) préférait en appeler à la compréhension, sa sœur tranchait par voix d’autorité. » (L’A A, p.31)

C’est parce qu’aussi dit cheikh Hamidou Kâne : « C’est elle que le pays craignait » (L’A A, p. 31)

Par ailleurs, ce que les Diallobés n’ont pas compris c’est que dans son esprit clairvoyant, la Grande Royale vise à maintenir intacte son autorité et les normes de sa société malgré l ‘école nouvelle. Elle a vu dans l’acquisition de valeurs nouvelles comme un moyen sûr de se défendre contre l’Occident qui avait fait de l’école une nouvelle forme de domination.

         II.            Un personnage mitigé : faible et autoritaire 

La faiblesse du personnage féminin n’est plus à démontrer, elle résulte surtout de sa vulnérabilité. Représentée la plupart du temps comme un personnage abruti et anéanti, la femme est souvent soumise à de multiples influences. Les traits qui nous intéressent ne sont pas physiques mais plutôt psychologiques ; il s’agit pour nous de réfléchir sur les répercussions de l’ensemble des pressions que la femme subit, sur son état psychologique et conséquemment sa faiblesse et sa force mentale. Il apparaît, dès lors, que certains personnages féminins parmi ceux que nous étudions, ont à un moment quelconque de leurs itinéraires, connu des flottements dans leur existence dus à leur faiblesse morale et mentale, etc.. N’est-ce pas la raison qui explique que Faatu a connu cet itinéraire sinueux qui l’a fait basculer dans une vie condamnable. Le moindre poids social devient lourd à supporter pour elle ; elle se confie en ces termes. Elle est troublée et tourmentée, elle porte comme un fardeau l’angoisse de vivre avec le sentiment d’être traquée par la souillure du viol d’Elias. La réalité c’est que Faatu est partagée entre le sentiment d’anxiété d’avoir  cédé et perdu une partie de son adolescence et la crainte d’être la risée de son village. Elle dit :

« Lorsqu’une femme avait perdu le symbole d’une adolescence, elle risquait de devenir la risée de sa génération » (Un B E E, p. 180)

C’est comme si elle portait une charge, un secret qui la ronge mais qu’elle hésite à dévoiler ; ce qui la fragilise davantage. Faatu se pose beaucoup de questions mais semble incapable de leur trouver des réponses sûres. Elle a perdu confiance dans l’avenir et dans la vie, et vit le drame du personnage typiquement caractérisé, c’est-à-dire instable psychologiquement. Elle se demande même :

« (…)  Serai-je capable de redevenir une femme normale (…) ? Crois-tu que je serais guérie un jour de la blessure infligée par Elias ? Me sera-t-il possible d’oublier pour aimer ? » (Un B EE, p. 181)

Cette série de questions auxquelles, bien sûr, elle est incapable de répondre, est le signe patent du désarroi, de la faiblesse qui reflètent l’état psychologique du personnage. Elle se résigne alors à subir demeurant dans l’expectative et sur le qui-vive en attendant de trouver la force morale et mentale de reprendre le dessus.

Dans Les Tambours de la mémoire, le personnage de Ndella vit une situation plus ou moins similaire. Elle ne réussit pas malgré son instruction et son modernisme à surmonter le cours négatif de son existence. Elle ne redresse pas la barre, elle sombre davantage comme Faatu dans l’engrenage d’une vie facile mais dramatique. Ses sentiments et ses désirs ne sont pas clairement définis, elle partage tour à tour le même lit que deux amis et, ne trouve pas une bonne orientation à sa vie. La fragilité de ce personnage se décèle mieux dans ce que le narrateur nous apprend  avec sarcasme :

« (…) il était vraiment difficile de rencontrer une jeune fille aussi excentrique dans la ville. (…) son goût totalement pervers pour les malentendus l’amenait certains soirs à se prostituer pour se faire un peu d’argent de poche puis, à l’instant où le client lui tendait les billets de banque,  renoncer à l’argent pour être sûre, expliquait-elle au Monsieur interloqué, d’avoir gémi de façon désintéressée, un soir quelconque parmi les innombrables soirs de sa vie , dans les bras d’un inconnu » (Les T M, p. 6)

Ces détails sur ce personnage se passent de commentaire ; Ils lèvent tout équivoque sur la personnalité et la fragilité psychologique de Ndella et de la femme en général. L’imprévisibilité de celle-ci et son indécision se confirment davantage dans ce que le narrateur nous précise ci-après :

« Une fois Ndella avait choisi une dizaine de mendiants parmi le plus spectaculairement estropiés de la capitale et les avait invités à déjeuner au « Dial Diop », vous savez ce restaurant drôlement chic ( …) » (Les T M, pp. 6-7)

Au regard de ce que nous savons d’elle, nous nous demandons si véritablement le narrateur nous a présenté un personnage qui jouit de toutes ses facultés, même s’il prend le soin de nous préciser dans le récit que Ndella plus tard est devenue professeur de mathématiques.

Cependant faut-il le noter  que cette fragilité psychologique n’est pas constante chez le personnage féminin. En effet, Faatu au comble de ses déboires, de la promiscuité, va redresser le cours de sa vie par la prise de conscience. Cette nouvelle force de caractère et ce courage qui lui ont permis de renoncer à une vie pétillante, agréable et facile, elle les a puisés dans les profondeurs de son âme et dans ce qui lui restait de force, psychologiquement ; mais aussi grâce à sa cousine Anta. Et personne dans son entourage n’a compris :

« (…) comment Faatu était sorti de cette existence d’enfer, quelle force de caractère, quelle volonté farouche, il lui avait fallu emmagasiner pour triompher de ses malheurs » (Un B E E, p. 169)

C’est dire que le personnage féminin dans sa représentation psychologique peut-être parfois à cheval entre la fragilité et la force de caractère ; L’exemple de Faatu illustre cela. Mais ce qui semble constant c’est qu’il est broyé et représenté de manière tellement chaotique qu’il a un comportement psychologique difficile à cerner. La femme est un personnage dont la force de caractère dépend en général, soit de la nature des rôles qu’elle assume, soit du choix délibéré du narrateur de l’inscrire dans une situation de personnage à cheval entre la force et la faiblesse, ou pourvu d’une force inestimable comme Johanna Simentho, ou d’une faiblesse de caractère indescriptible comme Ndella. 

 
CONCLUSION

En définitive, notre étude a révélé plusieurs facettes du personnage féminin diversement représenté dans la littérature sénégalaise. A travers les femmes représentées dans les œuvres du corpus nous avons appréhendé différents types de personnage dont l’étude typologique, sociologique et psychologique a relativement montré le caractère multidimensionnel de la femme .

Des personnages comme Johanna Simentho dans Les Tambours de la mémoire, Faatu dans Un bouquet d’épines pour elle, la Grande Royale dans L’Aventure ambiguë, assument des rôles centraux que généralement on attribue à l’homme et, par la même occasion, témoignent de la représentativité du personnage féminin dans la littérature sénégalaise. A travers elles, s’est brisé un certain nombre de tabous qui fait de la femme un personnage de seconde classe, prompte à accomplir des actions avilissantes. Avec Boris Diop, Cheik Ndao, et Cheikh Hamidou Kâne, la femme ainsi revalorisée est hissée à des grandeurs qui bousculent la primauté de l’homme. Il est clair que la forte personnalité de Johanna et de la Grande Royale ainsi que la détermination de Faatu à assumer leur vie, malgré toutes les difficultés, constituent un brin d’acier qui rompt la chaîne rigide qui sépare l’homme de la femme; désormais la femme peut assumer les mêmes rôles que l’homme.

En faisant la comparaison entre plusieurs personnages féminins, notamment Faatu et Johanna, et, Faatu et Ndella, nous avons compris que la femme est un personnage inconstant et plurivalent. L’imprévisibilité et l’inconstance sont des symboles qui déterminent l’itinéraire du personnage féminin. A aucun moment, la femme ne semble emprunter le chemin que le narrateur a bien voulu lui réserver dans les œuvres de notre corpus. En effet le personnage féminin, très souvent, suit et subit les influences de l’espace, du temps et leurs corollaires, comme dans une sorte de pré-destination.

L’étude de l’espace physique et de l’espace-temps a permis de mieux comprendre la nature du personnage féminin et son évolution dans la littérature sénégalaise. Nous avons montré comment l’espace généralement est chaotique pour la femme, surtout l’espace moderne. En effet Faatu comme Johanna ont été bouleversées par la ville, espace d’excès, d’injustice et d’indifférence pour ces villageoises néophytes et plus habituées à se liguer aux chaînes de solidarité de la campagne. Mais heureusement que l’espace traditionnel (le village) demeure le lieu où la femme acquiert des valeurs sures et se réalise par une éducation rigoureuse à partir de certitudes communes et conventionnelles parce qu’acceptées par tous ; en ville, c’est totalement le contraire ! les exemples de la Grande Royale dans L’Aventure ambiguë et de Anta dans Un bouquet d’épines pour elle sont patents. C’est que l’espace est déterminant dans le comportement psychologique de la femme qui devient spécifique selon les espaces dans lesquels elle évolue ; généralement la ville est un espace de perdition tandis que le village représente un havre de paix pour elle. En ville par exemple, chaque espace en miniature porte une particularité qui la stigmatise et l’oriente : La maison, la chambre, la cuisine sont autant de micro-espaces qui peuvent être à la fois chaotiques ou bénéfiques pour celle-ci. Le temps dans la représentation de la femme, nous l’avons étudié dans sa globalité en tant qu’espace dont les caractéristiques sont fondées sur les rapports temporels entre le passé, le présent et le futur. Comme l’espace, le temps, nous l’avons montré, engloutit la femme dans sa course folle en la surprenant sans cesse.

Ainsi le personnage féminin s’affirme par l’idéal auquel il donne sa vie, un esprit de combat et de lutte perpétuelle pour l’affirmation de sa propre personnalité, de son identité et de sa dignité. Un tel combat ne se justifie pour la femme que dans une prise de position idéologique qui se réalise dans le féminisme.

Tous ces éléments analysés ci-dessus influent sur la personnalité de la femme et constituent une force ou une faiblesse psychologique qui explique le caractère inconstant de sa nature. Et la question qu’il faut se poser est de savoir : est-ce que le personnage féminin est désormais représenté de sorte qu’il acquière les mêmes prérogatives et les mêmes pouvoirs que l’homme dans la littérature sénégalaise de ce début du troisième millénaire ?    

  

 BIBLIOGRAPJIE

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